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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 10:41

 

LES CHANTIERS DE  LA FRATERNITE

 

 

L’association "les Chantiers de la Fraternité" a pour objectifs la promotion des outils permettant la construction de l’être par la transmission des savoirs et des connaissances.

 

 Notre société cherche à donner à chacun le plus d’autonomie possible. Elle veut protéger contre les aléas de la vie mais conduit aussi, souvent, à une profonde solitude. Comment construire une société de liberté qui soit plus fraternelle, luttant contre l’exclusion par des choix politiques mais appelant aussi chaque citoyen à la responsabilité et à l’engagement personnel ?
Cette fraternité correspond aux exigences de notre foi. Construire une cité plus fraternelle, tel est le devoir d’un citoyen, tel est aussi l’idéal républicain. Qui ne voit que la liberté et l’égalité sans la fraternité deviennent lettre morte ? La violence qui s’est déchaînée ici, la crainte de l’avenir qui s’est manifestée là, le souci de garder le pouvoir et d’accumuler l’argent ailleurs, montrent que les hommes ont du mal à vivre dans l’amitié et le respect de l’autre.
Sans volonté de vivre ensemble, ni l’argent, ni la force, ni la sécurité ne peuvent construire un pays. Nous pensons que, comme citoyen, nous devons travailler à ce « vivre-ensemble ».

 jmm

Avec SAGESSE   FORCE et BEAUTE

 

Vivre ensemble demande que chacun sache prendre ses propres responsabilités

 

Il n’y a pas de vie sociale possible si chacun ne cherche pas, autant que faire se peut, à être pleinement responsable de lui-même.
Certes, chacun a besoin d’être reconnu dans ses droits et d’être aidé devant certaines difficultés. Mais la grandeur de l’homme est d’écouter la voix de la conscience, cette voix intérieure qui lui apprend qu’il est unique et qu’il a un rôle à jouer. La grandeur de l’homme est de s’assumer et d’être libre. Il ne peut avoir confiance en lui que s’il accepte à la fois cette grandeur et les limites de son humanité.
L’homme n’a pas tout pouvoir sur lui-même, il ne s’invente pas. Il ne se comprend lui-même que s’il accepte ses racines, s’il relit son histoire, s’il essaie de comprendre le monde dans lequel il vit, s’il cherche la vérité, s’il connaît ses limites et fait face à sa mort.
Il est bon que l’homme réponde librement à l’appel à aimer sa famille, sa cité et son pays.
Il n’est pas de citoyen du monde qui ne soit d’abord citoyen de son pays. Aimer son pays ne consiste pas seulement à l’aimer virtuellement, par à coup, ou lorsque tel ou tel événement suscite l’émotion. Beaucoup d’hommes et de femmes aujourd’hui, en France et dans le monde, se sentent blessés, exclus, mis sur le bord de la route pour des raisons personnelles, sociales, économiques, politiques, religieuses. La présence auprès du frère en difficulté, aussi nécessaire soit-elle, n’épuise pas les devoirs que suscite l’amour en nous : l’action, par le biais du politique, est une forme indispensable de l’amour du prochain. Celui qui méprise le politique ne peut pas dire qu’il aime son prochain et répond à ses attentes. Celui qui méprise le politique méprise la justice.
Nous devons  édifier une société la plus juste possible. Elle ne peut ni ne doit se mettre à la place de l’État. Mais elle ne peut ni ne doit non plus rester à l’écart dans la lutte pour la justice. Elle doit s’insérer en elle par la voie de l’argumentation rationnelle et elle doit réveiller les forces spirituelles sans lesquelles la justice, qui requiert aussi des renoncements, ne peut s’affirmer ni se développer. La société juste doit être réalisée par le politique.

 jmm/gy

 

 

 

 

 

 

Le travail et l’emploi

 

Notre « doctrine sociale ». Elle rappelle qu’il n’existe pas de bonne économie sans le respect des personnes.
Si le lien social se fragilise dans notre pays, beaucoup pensent que c’est largement à cause du chômage.
« Le travail est un bien de l’homme - il est un bien de son humanité - car, par le travail, non seulement l’homme transforme la nature en l’adaptant à ses propres besoins, mais encore il se réalise lui-même comme homme et même, en un certain sens, il devient plus homme. […] La caractéristique du travail est avant tout d’unir les hommes et c’est en cela que consiste sa force sociale : la force de construire une communauté » .
Travailler est un facteur d’intégration. Travailler est l’un des chemins par lequel l’homme et la femme se réalisent et font société. La personne a besoin non seulement de gagner son pain mais aussi de se sentir utile. Travailler est une responsabilité essentielle. C’est un droit, mais c’est aussi un devoir.
La situation de l’emploi est, pour beaucoup aujourd’hui, une cause de difficulté et de souffrance. Pour la majorité des Français, l’emploi est une cause nationale pour laquelle des choix et des efforts, personnels ou collectifs, doivent être consentis. Par exemple:

 

 

*    choisir, pour les jeunes, une filière qui corresponde à la fois à leurs goûts, à leurs aptitudes et aussi aux besoins du pays. 

 

*  accepter, pour un salarié, de se syndiquer et de penser que les entreprises ont besoin de ce partenariat pour continuer à s’adapter ;

 

*  oser fonder une entreprise ou prendre une responsabilité dans un monde économique souvent chaotique ;

 

*   permettre, pour le chef d’entreprise, que les salariés prennent part aux décisions qui les concernent. 

 

Bien des efforts sont aussi nécessaires pour embaucher, former, accepter des apprentis, valoriser le travail manuel. Efforts enfin de tous pour soutenir les chômeurs dans leur recherche de travail.
Mais constater la somme de choix et d’efforts que demande l’intégration par le travail n’exonère pas l’état de ses responsabilités, directes ou indirectes. Il doit soutenir ces efforts et rendre les choix possibles. Il peut le faire en favorisant le dialogue, en permettant que la loi et la réglementation s’inspirent d’une vision politique réfléchie et travaillée avec les partenaires sociaux.

 jmm/gy

 

 

 

C’est pour cela que nous œuvrons depuis 2003 pour l’insertion par la formation dans le cadre des CHANTIERS ECOLE / CHANTIER INSERTION / ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE.


 

 

 

Chantier-école : un acteur à part entière
il est souhaitable de donner toute sa place à l’outil le plus utilisé par les collectivités locales.

par Gilbert YVANEZ


 

 

Le chantier-école se définit par une démarche pédagogique qui ne prend son sens que lorsqu’elle apporte à des personnes des capacités supplémentaires pour résoudre ou dépasser les obstacles qui lui sont propres, ou qui lui sont externes, et qui les tiennent éloignées d’une participation active à la vie sociale et à la vie économique. En d’autres termes, lorsque l’objet de l’action est avant tout l’occupation des chômeurs par leur mise au travail, nous ne sommes ni en chantier-école ni sur le champ de l’insertion par l’activité économique. C’est en tout cas l’avis des acteurs qui, lorsqu’ils s’étaient réunis à l’automne 1995 à Roubaix, l’avaient exprimé dans une charte nationale.


 

 

La mise en œuvre de cette pédagogie implique une dimension collective à l’action, qui est un support de progression, une production qui profite à la collectivité publique et qui se situe dans le champ de l’utilité sociale, un encadrement technique et pédagogique professionnel et un positionnement individuel de la personne dans un parcours d’insertion. Le chantier-école se décline sous de multiples formes : selon le statut des personnes, en contrat d’insertion, en emploi aidé ou en stagiaire de la formation professionnelle ; selon les partenariats noués avec des bailleurs sociaux, des entreprises, des agences publiques ; selon des montages financiers diversifiés. Il contribue ainsi aux expérimentations nécessaires à la création de nouveaux services, de nouveaux métiers, et montre en vraie grandeur que cette création est possible, pour peu qu’elle soit portée, bien sûr, par une volonté politique qui mobilise des moyens, mais aussi par de réelles compétences. Sa spécificité et sa souplesse en font un espace privilégié qu’investissent divers opérateurs : les associations et les organismes de formation, mais aussi certaines entreprises et des établissements sous tutelle de l’État, etc. Le chantier-école tire sa force et sa vitalité du fait qu’il ne peut naître que d’une mobilisation dynamique des collectivités locales, soit parce qu’elles initient le projet territorial, soit parce qu’elles sont garantes de l’utilité collective du chantier.


 

 

 

 

 

La loi du 29 juillet 1998, relative à la lutte contre les exclusions, reconnaît pour la première fois dans un texte officiel le chantier-école. Le législateur a raison car c’est très souvent un levier d’insertion pertinent, un moyen de pré qualification et un moyen d’accès à l’emploi pour les personnes qui en sont très éloignées. Il est l’un des maillons du parcours d’insertion, fréquemment celui qui l’engage et qui prend son sens dans cette logique de parcours. Il est parfois le dernier recours.

 

 

Collectivités territoriales et administrations décentralisées doivent prendre conscience que, dès lors que le chantier-école est un outil de progression et d’insertion sociale et professionnelle, l’évaluation de son impact sur les personnes ne peut se résumer à quantifier l’accès à l’emploi, surtout dans une période de chômage de masse. Nous n’avancerons qu’en définissant clairement la commande publique d’insertion et de formation en des termes qui rendent cette évaluation possible. Les acteurs du chantier-école ont construit leur action avant qu’aucune loi ou décret ne la définisse. Ils savent depuis toujours qu’il leur faut sans cesse expliquer, convaincre et défendre l’esprit du chantier-école auprès des partenaires institutionnels, mais également auprès des autres acteurs de l’insertion par l’activité économique. L’association nationale Chantier École, créée depuis plus de trois ans, appuie les volontés de qualité des opérateurs et, par ses correspondants régionaux, participe aux efforts engagés par les conseils généraux et les services de l’État à la réflexion et à l’établissement des cahiers des charges des chantiers accueillant des personnes en contrat aidé .


 

 

Le  Conseil départemental d’insertion par l’activité économique (CDIAE), lieu de dialogue entre les services de l’État, les collectivités locales, les partenaires économiques et les acteurs de l’insertion, offre la possibilité de mettre le chantier-école, à côté des autres dispositifs, au cœur des concertations territoriales. Il conviendra impérativement d’associer les organisateurs de chantiers-école à cette instance de concertation d’une manière ou d’une autre. L’enjeu est d’importance puisque le chantier-école est aujourd’hui l’outil le plus utilisé par les collectivités locales. Il est souhaitable que cette pratique, en extension rapide, bénéficie du regard de ceux qui, par leur travail, par leur engagement, se préoccupent de donner du sens à l’action et contribuent ainsi à capitaliser l’expérience acquise pour éclairer l’avenir.


 

 


 

 

 

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